Certes, nous sommes bien d’accord, l’essentiel était de participer et de partager ensemble un bon gueuleton et de ce point de vue la sortie était réussie. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure rien qu’à regarder la photo souvenir…
Mais enfin nous avons quand même joué deux parties de bowling, les scores desquelles, passés à la trappe un peu vite, méritent que l’on s’y arrête...
Okori, ce zélé si doux sur qui l’on peut compter, s’est enquis de récupérer les fiches de résultats et de me les communiquer en me demandant d’en faire bon usage. Comme, pour ce qui est du zèle, il y a comme un concours entre nous, j’y ai vu là une sorte de défi, et, à la façon d’un maçon au pied de son mûr, j’ai commencé à talocher.
Au-delà des truismes et des évidences comme le fait que plus le nombre de spares et strikes augmente, plus on gagne de points, nous avons eu le souci de pousser l’analyse. L’étude détaillée des points gagnés par les équipes, magistralement concoctées par notre président, offre un panorama des performances on ne peut plus contrastées.
Entre les membres du club et les visiteuses (ou invitées comme on veut – tous les participants masculins étaient du club -), entre les genres présents (féminin, masculin, etc.), les styles nombreux alternant grâce aérienne et "bourrinades" grandiloquentes, sans oublier d’aucuns qui causaient à l’oreille des boules dans la perspective ubuesque de les apprivoiser, nous avons pu établir grâce aux chiffres une catégorisation statistique telle qu’elle permet de situer les meilleurs et préparer les autres à de meilleurs exploits.
Et François dans tout cela, me direz-vous ? Avec une grande classe, il a su se faire discret mais il figure tout de même dans l’équipe 23, celle qui gagne en nombre de points rapporté au nombre de joueurs, et puis... il est aussi sur la photo !