Le revue Samouraï N° 10, dernier numéro en date, publie de 8 pages, l’interview très intéressante de Sunadomari Kanshu (1923-2010) réalisée par léo Tamaki, à 87 ans peu avant sa mort. Uchi-deshi à 18 ans de Ueshiba Morihei pendant la guerre, il deviendra à 38 ans le plus jeune 9e dan de l’Aïkido.
À lire sans modération :Où l’on apprend (en vrac)
- comment Maître Ueshiba avançait vite dans les rues encombrées parce qu’il marchait, non avec les jambes, mais avec les hanches,
- ce qu’était la kempeïtaï, police japonaise équivalent à la gendarmerie et démantelée en 1945,
- les affres d’un uke de O Sensei (rires), « Osensei ne faisait jamais mal lorsqu’il montrait une technique »,
- comme l’apprentissage des armes n’était par prioritaire,
- et surtout, par-dessus tout, la nécessité d’unir le corps et l’esprit pour une pratique juste du « laisser agir » en Aïkido, « principe essentiel de l’Aïkido à partir duquel tout naît » (…) « Si on met la force on rentre dans le monde de l’opposition, si on enlève la force on devient faible. Il faut rentrer dans le monde du non-agir mais on se retrouve face à notre propre cœur. Le problème n’est pas d’ordre technique mais spirituel. »
- D ‘où, comme on pouvait s’y attendre, un intéressant développement sur le « musubi » que nous avons été amenés à travailler de façon spécifique à plusieurs reprises ces derniers temps.
Et tout plein d’autres choses…