Écoutons plutôt Spinoza :
"Après que l’expérience m’eut appris que tout ce qui arrive d’ordinaire dans la vie commune est vain et futile, ayant vu que tout ce qui était pour moi cause ou objet de crainte n’avait en soi rien de bon ou de mauvais, mais dans la seule mesure où mon âme en était émue, je me décidai enfin à chercher s’il n’existait pas un bien véritable, communicable, et tel que mon âme, rejetant tout le reste*, pût être affectée par lui seul ; bien plus, s’il n’y avait pas quelque chose dont la découverte et l’acquisition me feraient jouir pour l’éternité d’une joie continue et souveraine."
(§1 du Traité de la réforme de l’entendement – Spinoza, traduit du latin par Séverine Auffret)
*Honneurs, richesses, plaisir des sens constitue les trois objets principaux de recherche que Spinoza croit pouvoir observer chez ses contemporains, objets de recherche qui ne les conduisent qu’à une jouissance vaine ou volatile. (ndlr)
Et l'on se plaît à se demander ce que Spinoza serait devenu s'il avait rencontré sur sa route la pratique de l'aïkido...