Oui. Notre cœur saigne. Notre parole a été mise en doute par des lecteurs scrupuleux qui cherchent à savoir le pourquoi du comment et qui ne sauraient survivre sans avoir la garantie que nos propos sont tout à fait exacts, qu’ils ne font pas l’objet de tricherie, de mensonge, de désinformation, que sais-je ? Cette suspicion nous peine. Ces scrupules les honorent.
Ainsi, M. Ballandar de Rillé près de Tours nous écrit sur un ton comminatoire : « votre dernier article (cf. "C'est au mois d'août qu'on fait les fous") est-il un exercice de style surréaliste ou le reflet fidèle d’une réalité ébouriffante ? Le devoir d’information auquel vous êtes assujettis vous commande de me répondre publiquement et dans les délais les plus brefs. ». Dans le même temps, un SMS de Mme Michu de Billy-Berclau nous enjoint de faire toute la lumière sur cette information. Peut-être est-elle en cheville avec M. Ballandar. Nous ne le saurons jamais.
Quoi qu’il en soit, nous tenons à répondre à ces requêtes : quand notre parole est mise en doute nous ne saurions surseoir un instant à livrer des preuves confondantes de la vérité la plus plate : Non M. Ballandar, non Mme Michu, nous n’avons pas menti. La preuve en quelques images.
Bon, on ne pourra pas apporter la preuve à tout mais…
1 - L’allumé de sculpture qui se tape sur les doigts nous a fait parvenir une photo de la sculpture « la Toison d’or » en cours. D’où cette photo de détail…
2 - Pour le bourlingueur de la Mer du Nord nous avons extrait une image de la vidéo qu’il a réalisé sur son club nautique mais, comme il a bien pris soin de ne pas sélectionner d’image le représentant lui, on a capturé une scène de la vidéo qui a le mérite d’illustrer les raisons du choix d’un tel club !
3 - Pour le crapahuteur cyclotreuillé, en route vers Istamboul, nous n’avons pas eu d’autre choix que de récupérer deux photos récentes de son périple sur FaceBook :
Nous ne demanderons aucune espèce d’excuses à M. Ballandar ni à Mme Michu pour avoir douté de nous. Il est vrai que ces nouvelles extravagantes avaient de quoi surprendre de la part d’aïkidokas émérites.
Dixi et animam meam salvavi.
Nous en sommes donc quitte.