On a loué les fastes du grand Moghol, la lumière de Kiushu, les feux du Bengale et la baie d’Acapulco mais il faut rendre justice à Bernard.
On a vanté les jardins de Babylone, les délices de Capoue, la fontaine de Trevi et la douceur angevine, mais il faut rendre justice à Bernard.
On encense les ors de Versailles, on se presse à Vegas pour jouer sa fortune, on court la route du rhum juste pour crier à perdre haleine « New-York ! New-York ! », mais… il faut rendre justice à Bernard qui a su nous régaler d’une dégustation à l’aveugle de quelques nectars.
Reconnaissons que ceux-ci n’avaient rien à envier aux chocolats d’un ambassadeur.
De cette leçon de vie, nous avons tiré grand profit et d’abord qu’en cervoisologie nous n’y connaissions rien. Ensuite que l’expérience valait qu’on la reprenne, peut-être avec un rien de méthode, sans rien changer à la convivialité qu’elle provoque pour ainsi dire malgré elle…
Qu’ajouter au souvenir de cet enchantement sinon que de l’avis général de ceux qui n’ont pas toujours tort puisqu’ils étaient présents, cela méritait bien un papier sur le site. C’est chose faite et c’est le barde de la bande qui s’y colle, mais… il faut rendre justice à Bernard, alors au nom de toute la confrérie, je dis : Merci Bernard !
Et j’ajoute en fanfare : C’est ça ! C’est ça ! C’est ça qui est palace !!!