Ici, il fait chaud et lourd. Nous sommes passés, en prenant le train de Lille à Lyon, de l’hiver à l’été. Il faut réapprendre à se passer de chaussettes !… Mais c’est bien agréable de ne plus avoir à se calfeutrer.
Lyon célèbre les roses ; alors, à la taille de sa démesure -car Lyon ne fait jamais rien à moitié- , il y en a partout...Dans les vitrines des magasins, les jardins, au parc de la Tête d’or, sur les plans d’eau, à l’office du tourisme, dans les fontaines. Faut aimer les roses, quoi.
Une naïade de la fontaine de la Place des Jacobins parée de roses
Et puis nous avons découvert le musée des Confluences à l’architecture audacieuse, au confluent de la Saône et du Rhône.
Entrée du Musée des Confluences - Lyon
C'est un vrai bonheur de se balader dans l'histoire de l'Évolution, de la formation terrestre à la conquête de l'espace en passant par l’histoire des connaissances, celle des moyens (objets, instruments de mesures, d’observations, etc.) par lesquels on a pu les établir et aussi celle des représentations métaphysiques qui, comblant les lacunes de nos connaissances, apportaient et apportent encore leur lot d’explications devant… l’inexplicable.
Dit comme cela ça paraît abstrait mais il faut imaginer le Museum d’histoire naturelle de Lille dont les cabinets de curiosités auraient été enrichis, revus et corrigés par de muséographes modernistes à l’aune des nouvelles technologies. La déambulation est jalonnée de météorites, de fossiles, d’insectes, de squelettes de dinosaures, d’horloges, de masques africains et autres représentations des dieux, d’automobiles, de téléphones, Pfiou !!!... bref de tout un « inventaire à la Prévert » aussi poétique que le sien mais intimement lié au message essentiel de ce lieu que les confluences de l’évolution et des cultures du monde entier illustrent : nous ne sommes qu’une poussière dans un monde infini, une toute petite parenthèse dans le temps, une poussière qui, malgré tout le savoir accumulé, ignore tout de sa destinée… La tête vous tourne !
Comme je ne peux vous donner à voir un tel spectacle, je ne vous livre que ce tout petit échantillon. Il illustre une fois de plus l’habileté de nos amis japonais : la reproduction d’un masque japonais qui donne à voir des émotions différentes selon l’angle sous lequel on le regarde (et donc sous lequel il était présenté au public).
Masque japonais
Bon, là c’est l’angle où il fait la grimace…
Mais quand il a le regard en dessous,
il semble arborer un sourire ambigü
À part cela nous nous occupons des petits enfants qui nous attendaient armes au pied (feutres, cartons et boîtes en tous genres, scotch pour faire du bricolage…).
Séance de coloriage à partir d’un dessin abstrait
Concentration et apesanteur, ça ne rigole pas !
Tout cela pour dire que l'on ne s'ennuie pas mais que cela ne nous empêche pas de penser à vous.
à bientôt sur le tatami !
Dominique
