Les Brythuniens habitent un pays maladroitement unifié, constitué de cités-états, à l’est de la Némédie, au sud de l’Hyperborée et du Royaume Frontière, et au nord de Corinthe et de Zamora. Sa frontière avec la Némédie est représentée par la Rivière Jaune. Une autre rivière - la Gelée - s’écoule vers l’est, le long du côté brythunien des Monts Graaskal, et marque la frontière au nord.
La Brythunie est principalement une puissance agricole, dont l’aristocratie est constituée de riches propriétaires terriens qui établissent leurs quartiers dans des cités-états fortifiées. Dans les plaines centrales fertiles, les fermiers nourrissent la plupart des Brythuniens alors que dans les haut-plateaux, les hommes chassent pour survivre. Les femmes, elles, préfèrent les travaux de couture et élèvent les enfants. Toutefois, leur blondeur, leur intelligence et leur grande beauté explique leur forte popularité auprès des marchands d'esclaves.
La Brythunie centrale est gouvernée par des nobles héréditaires qui doivent légalement allégeance au Roi de Brythunie mais qui se montrent indépendants dans les faits. Les nobles brythuniens se querellant entre eux aussi fréquemment qu'ils ignorent le trône, le roi se trouve donc dans une position délicate lorsqu'il s'agit de négocier avec les autres nations hyboriennes. Les difficultés que rencontre la Brythunie au quotidien l'empêche donc de former une armée solide, mais chaque noble entretient quelques gardes. Aussi, malgré que le roi brythunien essaie constamment de faire reconnaître sa souveraineté aux royaumes voisins, la Némédie et la Corinthe ignorent généralement ce "Roi des Abrutis".
Il s’agit donc d’un royaume La Brythunie. Mais ne cherchez pas sur les cartes. Rien ne l’indique et pour cause : ce lieu doit rester secret. Et beausire en est un des barons. Et puis, comme dans toute bonne histoire d’héroïc fantasy, un traitre a vendu la mèche pour une poignée d’écus exposant les hommes de Brythunie à leurs rivaux ancestraux. Depuis, les deux parties se livrent à de batailles annuelles à la belle saison. Le Bythuriens sont en effet frileux et préfèrent se calfeutrer l’hiver… Le dernier champs de bataille connu eut pour théâtre une plaine près de Laval aux alentours du mois d’août de cette année.
Le reste de l’année se passe à panser les blessures et à s’entraîner pour la bataille prochaine.
Comme on le voit sur les photos, notre baron n’a pas démérité et s’est battu comme un lion. Nous avons donc tout lieu d’être fier de lui.
Une guerre qui, comme celle de trente ou de cent ans, n’est pas près de se terminer !
P.S. 1: Il est possible que cette histoire ne soit pas tout à fait celle qu'aura vécu Beausire cette année. Les guerriers ne sont pas mariniers, ils ne font guère de phrases. Ils sont en effet sont peu bavards. En l'absence de documentation, donc, il a bien fallu que nous trouvions de quoi trousser une belle histoire correspondant plus ou moins aux photos qui, elles, sont bien réelles et prises sur le vif. Cornegidouille !
P.S. 2 : Beausire a condescendu à nous adresser, à nous, pauvres !, un léger correctif à cet article plus proche de la réalité virtuelle qu'il aura vécu cet été. Dans un souici de réelle authenticité, nous nous empressons de le publier :
Je participe chaque année a un massive LARP (Living Action Role Play) en francais Jeu de Rôle Grandeur Nature ou GN.
Le principe est de jouer un personnage, que l´on aura créé avant, en suivant des règles précises. Puis rejoindre une faction (souvent avec des amis) qui sera présente sur un site historique ou non pour une durée de 4 jours et jouer notre rôle.
En l´occurrence mon personnage est un baron d´une province d´un monde fantastique (ici l´Hyperborée, monde de Conan).
Mes actions, en interaction avec mon groupe et les autres royaumes, ont pour but de faire évoluer l´histoire principale écrite par des scénaristes.
Nos personnages peuvent mourir comme lors d´une partie de jeu de rôle sur table (genre Dungeons & Dragons).
Intrigues et combats sont au rendez vous. Les combats se font avec des armes en latex.
Bref ! On s´amuse bien tout en restant costumé.
J´ai gardé une âme de gamin.
À bientôt
Oui bon. C'est à peut près ce que nous disions, non ?