Les dernières nouvelles du club sont sinistres : toutes les dépêches affichent une face de carême. Pour résumer et faire simple : les juillettistes partis, c’est la rengaine « un seul être vous manque et tout est dépeuplé »… Bien sûr, on se dépense toujours autant sur le tatami et François, notre Sensei, concocte pour la période des programmes spéciaux de révision ou la découverte d’aspects de la pratique encore ignorés ou laissés de côté en temps normal mais le cœur n’y est plus, semble-t-il. Il est vrai que nous constituons une grande famille qui ne trouve sa plénitude que quand elle est au complet… C'est du moins ce que l'on cherchait à nous faire croire jusqu'à cette photo adressée récemment par Guillaume, prise un vendredi 25 juillet, ...
...qui montre comment et surtout avec quelle outrecuidance ceux qui sont restés (ou revenus) narguent la pauvres juillettistes qui, en Corse, crapahutent au milieu des saucissons d’âne ou qui, à Saint-Malo, prennent la Manche pour un pédiluve. Ce n’est évidemment pas de jeu, mais bon… il faut bien qu’ils s’occupent sinon ils feraient des bêtises encre plus grandes et de toutes façons les meilleures choses ayant une fin, le retour des vacanciers risque d’être sanglant !
Enfin, deux messages personnels :
à Guillaume : nous ne pouvons considérer l’homologation de ton grade favorablement si tu crois l’avoir célébré au cœur de l’été.
A Biagio : adaptant la pensée de Tchang au départ de Tintin dans Le Lotus bleu :
Il y a un arc-en-ciel dans mon cœur, Vénérable !… Je ris d’avoir trouvé un ami et je pleure son départ !…